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Music, books, makeup and stuff... we all need to take a deep breath to escape the daily pressure threatening us. Express yourself freely!

Tuesday, February 28, 2012

Ezel, mon amour de 2011

   Hello à tous,

   Si vous faites partie de mon cercle d'amis proches, il est très probable que vous m'ayez déjà entendu  parler au moins une fois de mon kiff (je n'utilise jamais ce terme, pour vous dire) de 2011 (qui a traîné sur 2012, le coquin)... la série turque qui a retourné le Moyen-Orient, à savoir, Ezel!



   Avant d'entrer dans le vif du sujet, il est bon de savoir que depuis 2007 environ, les séries turques font un ravage sur toutes les chaînes arabes, reléguant les feuilletons syriens et égyptiens aux arrières plans (à mon plus grand bonheur). Aux grands devants de celles-ci, se trouve Ezel, diffusé en 2011 et qui vient tout juste de se finir (enfin techniquement c'est pour le premier Mars, mais j'ai triché).

   Sans plus attendre, en voici le synopsis : "
Ömer Uçar (İsmail Filiz), le héros de la série, travaille dans un garage comme apprenti. Mümtaz (Beyazıt Gülercan), le père d’Ömer, est un menuisier. Meliha (İpek Bilgin), la mère d’Ömer et femme au foyer, est aveugle. Ali, dit "Kerpeten Ali", pour Ali la tenaille (Barış Falay), et Cengiz (Yiğit Özşener) sont ses amis les plus proches. Eyşan (Cansu Dere) est une fille dont il est tombé amoureux. Toutes ces personnes sont d'origine modeste et souhaitent une vie meilleure.
En 1997, Ömer rentre de son service militaire. Il envisage de se marier avec Eyşan. Mais pendant qu'Ömer passait son service militaire, certaines choses ont changé. Cengiz a commencé à travailler pour un casino. Bahar (Sedef Avcı), la sœur d’Eyşan, était malade. Elle avait besoin d’une thérapie qui coutait très cher. Le père d’Eyşan (Salih Kanyon) a mis en place un plan afin de trouver l’argent dont sa fille avait besoin. Ce plan consistait à braquer le casino dans lequel travaillait Cengiz. Pour cela, quatre personnes furent nécessaires : La première personne (Cengiz) doit fournir les renseignements concernant le casino, la deuxième personne (Kerpeten Ali) doit avoir le courage d'effectuer un crime, la troisième personne doit être un faux coupable qu'ils accuseront, en l'occurrence Ömer, et la 4e personne (Eyşan) doit se charger de toute l’organisation. Le braquage a lieu et le plan se déroule sans difficulté. Ömer est mis en prison comme prévu. Ali, Cengiz et Eyşan sont devenus riches.
Huit années plus tard. Une rébellion a lieu dans la prison où Ömer est incarcéré. Ömer, lors d'une altercation, est terriblement blessé au visage au cours de cette rébellion. Ramiz Karaeski, surnommé "l'oncle" (Tuncel Kurtiz), aide Ömer en envoyant celui-ci à l'hôpital. Dans cet hôpital, il se fera greffé un nouveau visage qui lui permettra de sortir de prison. Ömer prend le soin de changer de nom, et prend l'identité de Ezel Bayraktar. À partir de maintenant, le seul but dans la nouvelle vie d'Ezel (Kenan İmirzalığolu) sera de se venger de la « mort » d'Ömer."





   Ce qui a avant tout titillé mon attention dans cette série, c'est surtout la musique. Je me réjouissais à la perspective de la diffusion des épisodes rien que pour ce motif. Bien, bien plus tard, j'ai commencé à m'intéresser à l'histoire en elle-même et il ne m'a pas fallu bien  longtemps pour devenir accro.




   Plusieurs choses me plaisent dans cette série. Tout d'abord, le scénario plein de rebondissements et de suspens qui est excellemment pensé. Loin des séries larmoyantes à  la mort-moi-le-noeud, celle-ci présente un mélange très homogène entre l'action, les sentiments, et la réflexion... de quoi vous tenir en haleine pendant presque deux heures (car c'est la durée de chaque épisode). Le jeu des acteurs est également très bon. Je connaissais déjà Cansu Dere de part Silah, mais je dois avouer que son jeu aux multiples facettes dans le rôle d'Eysan la fait briller!



   J'espère de tout coeur que la série sera doublée, voire sous-titrée en anglais (au moins) sous peu. J'ai dû jongler entre pas mal de langues différentes pour arriver à garder le fil des épisodes mais le résultat en vaut la chandelle. Ezel montre que le cinéma oriental bouge et n'a strictement rien à envier aux grosses productions rodées américaines qui ne s'arrêtent jamais.




   Et vous, quel a été votre 'kiff' de 2011 dans les séries?

   Bonne semaine à tous et à très bientôt

Monday, February 13, 2012

Un petit retour sur le Fantasy

   Hello à tous,

   J'espère que tous se passe bien pour vous. Ca fait un petit temps que je n'ai plus rien rédigé par ici, mais honnêtement je n'avais pas d'idées... Aujourd'hui, je vais vous parler de ma dernière lecture à moitié obligée. Oui, à moitié. En septembre, je me suis fait (arnaquer) enrôler dans le cercle de lecteurs de Belgique Loisir... comprenez donc obligation d'achat de minimum quatre livres par an pendant deux ans, avec reconduction automatique du contrat après cela (joie...). Bref, je ne vais pas m'attarder là-dessus, ni même sur l'affligeante pauvreté (même le mot est un euphémisme) du site internet où vous ne pouvez pas commander grand chose, au final. Il y a quelque temps, me retrouvant donc devant quelques pages à peine de romans et d'auteurs strictement inconnus de ma personne... j'eus la lumineuse idée de me remettre à la brillante saga Fantasy de Robin Hobb, L'Assassin Royal. Moi qui avais décroché du Fantasy depuis belle lurette, ces bouquins exquisément bien écrits m'avaient beaucoup plus. Sauf que, on était sur le site de Belgique Loisirs, et que culte ou pas, cette série n'était point disponible. Je me suis donc rabattue sur les seuls oeuvres disponibles de l'auteur, à savoir les deux premiers volumes de sa nouvelle saga : La Cité des Anciens.

   Après avoir attendu bien longtemps la livraison de mes livres et après surtout avoir reçu une commande tout autre que la mienne, voilà le paquet arrivé à bon port. Aussitôt, je me suis lancée dans la lecture du premier volume, à savoir Dragons et Serpents... Mouais, pas ce que je préfère, à priori. Mais bon, l'Assassin Royal était tellement bien écrit qu'il ne peut qu'en être pareil avec celui-ci... et au fur et à mesure de ma lecture, je me suis rendue compte que la réponse à cette affirmation était oui et non.

   Voilà vite fait le résumé, histoire de vous y intéresser ou tout du moins de vous y familiariser. "Dans le Désert des Pluies, les serpents géants se sont enfermés dans leurs cocons pour se transformer en dragons. Mais trop affaiblis, ils ne donnent que des créatures difformes et incapables de survivre sans l'aide des humains, si bien que les Marchands du Désert des Pluies décident de s'en débarrasser..."


   Alors, qu'en est-il de mon avis sur ce premier volume? Un peu mitigé, je dois l'avouer. L'histoire en elle-même est en plein dans le rocambolesque que l'on reproche à la plupart des livres de Fantasy, avec dragons, légendes etc... Personnellement, je n'apprécie plus du toute ce style d'écrits. Néanmoins, d'un point de vue structurel, tout est bien agencé et rend la lecture fluide et d'une facilité dérisoire. Un peu trop d'ailleurs...

   Car c'est ce qui me plaisait dans l'Assassin Royal : le style d'écriture très recherché ainsi qu'une intrigue très prononcée... je dirais que ces deux qualités font défaut à cette nouvelle série. J'ai déjà parlé de l'intrigue, mais ce qui m'a le plus chiffonnée dans la lecture de Dragons et Serpents, c'est le style. Je me demande d'ailleurs si cela est dû au style original de l'auteur (ce qui me décevrait) ou à celui du traducteur. Car j'avoue apprécier un certain niveau de  langage dans mes lectures et j'avais beaucoup apprécié celui remarquable de l'Assassin Royal (traitez moi de bourge si vous voulez, allez-y)... par contre, j'ai été très fortement déçue de celui que l'on retrouve dans Dragons et Serpents. L'ensemble se veut joliment raconté et d'un niveau de langage soigneux... à l'exception de certaines expressions qui détonnent, on peut le dire (par exemple l'expression 'carrément' utilisée non pas dans un dialogue, mais dans la narration elle-même...).

   Vu que je l'ai, je lirai le second volume également, en espérant qu'il me réjouisse plus que celui-ci. Je n'irais pas jusqu'à dire que j'ai détesté ce livre, au contraire il m'a beaucoup divertie... je ne le recommanderais cependant pas en tant que lecture hautement intéressante tant sur le plan de l'intrigue que du style.



   Je vous souhaite donc à tous une très bonne semaine et en avance une bonne Saint-Valentin. N'hésitez pas à me laisser votre avis dans les commentaires ci-dessous. A très bientôt!