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Wednesday, January 18, 2012

Le Cochon de Gaza

   Hello à tous,

   J'espère que vous passez une bonne soirée.
Le billet du jour sera consacré à un film que je voulais voir depuis quelques mois déjà, mais il m'a malheureusement fallu attendre jusqu'à très récemment pour concrétiser cette envie. Ce qui m'a surtout intriguée dès le départ avec Le Cochon de Gaza, c'est son nom... Un cochon sur une terre où la culture musulmane est omniprésente, ô sacrilège suprême! Comme je ne m'étais attardée que trop peu sur le synopsis et comme je n'avais d'ailleurs pas pensé à visionner la bande annonce non plus (bravo Lisa), j'ai pris du retard quant à ce long métrage. Les voici donc tout de même!



"Après une tempête, Jafaar, un pêcheur palestinien de Gaza, remonte par hasard dans ses filets un cochon tombé d’un cargo. Bien décidé a se débarrasser de cet animal impur, il décide toutefois d’essayer de le vendre afin d’améliorer son existence misérable. Le pauvre Jafaar se lance alors dans un commerce rocambolesque et bien peu recommandable… 
Dans cette tragi-comédie, l’ensemble du petit peuple de Gaza, coincé entre sa misère absolue au quotidien, les contraintes des militaires Israéliens et le diktat des barbus aux commandes, est représenté par ce pauvre pêcheur dont l’unique souci est de survivre au jour le jour et qui, pour cela, est prêt a tout. Jafaar, dans une permanente dérision de lui-même, même dans les moments tragiques, évolue dans cette histoire a l’humour mordant… et nous laissera espérer que si l’on peut s’entendre, malgré toutes les différences, à l’échelle individuelle, on peut s’entendre in fine, à l’échelle collective."



   Je dois avouer être ravie de la tournure que prennent les films arabes pour l'instant (même si celui-ci est à l'origine belge/français/allemand, me direz-vous... bref, il est tourné en arabe et se passe en Palestine donc veuillez ne point trop chipoter). En effet, s'il y a de cela quelques années le cinéma arabe (dans le sens large du terme) pouvait encore être qualifié de rigide, ne montrant qu'un monde sévère et sans couleurs. A présent, on dénote un vif désir d'évolution dans toutes ces contrées. Ce désir s'est manifesté par diverses révolutions et mécontentements, vous en êtes bien évidemment conscients, mais également par la culture et ce autant sur le plan musical que cinématographique (pour ne citer qu'eux).

   De plus, si le concept du film est complètement tiré par les cheveux, il n'en reste pas moins que les sujets tabous traités avec humour sont innombrables. Pour n'en citer que quelques-uns, la problématique Israëlo-palestinienne tout d'abord, où la cohabitation est loin d'être évidente certes, mais tout du moins possible (à l'usure pour certains). Vient ensuite la question du cochon en lui-même, qui est tout simplement hilarante (ne serait-ce que par l'entrée en jeu spectaculaire du-dit cochon vietnamien) et remet fortement en question cette phobie inhérente à l'islamisme qui dans ce cas mène à des cocasseries plutôt sympathiques.

   Car je crois que c'est avant tout le but du long métrage : faire rire dans un premier temps, briser les tabous enracinés depuis si longtemps dans nos cultures respectives dans un deuxième temps afin de nous amener à une réflexion sur l'actualité, l'histoire, les relations humaines et religieuses. Du moins, c'est comme cela que j'ai interprété le Cochon de Gaza. Car oui, les comédies sont toujours bonnes à prendre mais tant qu'à faire, autant faire ça bien et caricaturer quelque chose qui en vaille la peine. A ce niveau, le jeu des acteurs est tout simplement excellentissime!

   Pour résumer, ce film fut une très bonne découverte pour moi : drôle et porteur de nombreuses valeurs. Je vous le recommande fortement et j'espère que cet article aura attisé votre curiosité. N'hésitez pas à me donner votre avis dans les commentaires si vous l'avez vu, ou à me dire si vous aussi, le Cochon de Gaza vous intrigue! =)

   A très vite!


3 comments:

  1. "En effet, s'il y a de cela quelques années le cinéma arabe pouvait encore être qualifié de rigide, ne montrant qu'un monde sévère et sans couleurs. "
    Euh excuse moi mais tu peux me dire ou citer les films que tu as vu avant celui la? Parce que faut voir les films égyptiens,syriens...absolument pas rigides et beaucoup plus osés que ce que tu peux imaginer!
    Il faut plutôt dire que le cinéma arabe ne répondait pas aux attentes occidentales mais très bien à nos attentes. Il y a d'excellentes séries aussi comme bab el hara (la porte du quartier) qui n'a rien a envier aux séries américaines :)

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  2. Ne t'en fais pas, du temps où j'habitais encore chez mes parents tout le temps et que les séries/films turques ne représentaient pas une part si importante de la programmation des chaînes arabes, j'ai vu un paquet de films et de séries avec ma mère.

    Mais peut-être que je me suis mal fait comprendre par cette phrase. J'entendais une modernisation (notion relative, je te l'accorde) du cinéma arabe dans son sens le plus large (ce que j'avais par contre souligné)! :)

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  3. je vois :) c'est juste que des fois j'ai l'impression que des que l'on suit pas le modèle occidental automatiquement ce qui en suit c'est de la "merde" d’où mon intervention
    merci d'avoir répondu c'est sympa

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